Mabon
Dans les arcannes du temps
Se dessinent les contours
Mes promesses s’envolent
Mon cœur fané s’étiole
Au pied de l’arbre pourpre
Doucement vient s’étendre,
Au souffle de l’automne
Dans les champs couverts d’or
Les animaux s’affairent
Je deviens air, feu, eau et terre
Laissant glisser sur mon corps
Le temps qui m’abandonne
Mon ventre en écrin
Dans l’eau des rivières
Je laisse l’année s’écouler
Mes mains tendues en prières
Semblent s’élever
Vers des cieux incertains
Mon coeur ma chaire mon sang
Temple de la terre je suis
Enfant Mère je vis
Du feu qui brûle en mon être
Passion sans peut être
Explose en jouissance
Uiñay